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                                  "Crimes et Sanglots" 
                            Enigme - Passsion - Hantise
                                             Thriller

                 Edité et distribué par www. edilivre.com


    Court extrait du roman ......


    – Dis-moi, Kwata… Je croyais que tu étais flic, espion, mais comment se fait-il que tu es patron d’un… ?
    – Dans mon boulot, il faut une couverture, décroche maintenant et mets-toi en tête que Françoise voulait te buter.
    En disant ces dernières paroles, il glissa dans ma poche le prix de la passe.
    Quatre heures du matin. Presque toutes les enseignes sont éteintes. Il ne reste plus que l’éclairage public. Les grands boulevards sont déserts. Quelques fêtards titubent sur les trottoirs. Il fait froid. De temps à autre un taxi en maraude cherche un éventuel client.
    Les vitrines du grand magasin Le Bon Marché sont encore illuminées et les automates à l’effigie du Père Noël saluent toujours malgré l’absence de jeunes spectateurs.
    Le café Le Gendarme est encore ouvert. Ce bistrot est le rendez-vous des clodos et des vieilles prostituées rancies par le manque d’oestrogène.
    Tous les regards se sont braqués dans ma direction lorsque j’ai ouvert la porte.
    Dans un coin devant le zinc, il y a un tabouret libre.
    – Un cognac patron… Un double.
    – Tu m’en paies un, fils ?
    Maigre comme un balai, une barbe de plusieurs jours, le bonhomme ne payait pas de mine. Ma première intention était de l’envoyer paître, mais l’image d’une gamine broyée sous les dents d’un maniaque me vint à l’esprit.
    Je fis signe au patron de lui verser une rasade.
    – Merci, mon prince, remercia le mendigot qui vida son verre d’un trait.
    – Dis-moi… Tu crèches où la nuit ?
    – T’es flic ?
    – Non, mais je cherche un gars, un espagnol, un certain Miguel du côté du canal près du quai du Charbonnage, ça te parle ?
    – Non… Mais va donc voir du côté du marché aux Poissons, il y a des travaux......
    Beaucoup des nôtres dorment là-bas… Dis, mon pote, t’aurais pas une cibiche ?
    Je lui passai mon paquet de cigarettes, payai mes consommations et sortis.
    Entre-temps, la brume s’était épaissie créant autour des réverbères un halo bleuté.
    Il était temps de rentrer chez moi. Sous mes pieds, les pavés se nappaient de glace. Je n’aime pas le verglas.
    Un taxi mit à peine quinze minutes pour me déposer devant ma porte.

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  • AccueilQuelques lignes de " Meurtres in Blue "  édité et distribué par www.edilivre.com

    Le tram 81, il y a longtemps qu’il était rentré au dépôt. Nous avons donc fait la promenade à pied depuis le boulevard Emile Jacqmain jusqu’à la Gare du Midi, sacré bout de chemin ! Mais il y eut des haltes fréquentes car nous avions d’abords tentés notre chance de rencontrer une fille pas trop pointilleuse sur nos mâles beautés en errant dans la rue de Malines. Là,  il y avait quelques boîtes, le Sinatra, le Mauve et Blanc et surtout l’Escale, le rendez-vous de tous les divorcés de la ville mais on fit chou blanc car aucune veuve joyeuse nous mit le grappin dessus, nous étions franchement trop dégueulasse, je veux dire esthétiquement.
    Il en fut de même lorsque nous nous rendîmes à la Place de Brouckère, là … Il y avait de nombreux bars dont un où je ne voulais pas mettre les pieds même pour boire un verre de lait !
    Le boss était bancroche comme moi mais ce salaud avait une belle gueule et il se faisait toutes les filles qu’il voulait tandis que moi,  je cherchais dans cette jungle de tripots qui était mon univers de tous les jours, une pauvre môme qui pourrait m’aimer. Je n’étais pas difficile, elle pouvait être moche ou boiteuse, quelle importance ! Qu’elle soit gentille, douce, et je cesserais de boire pour lui donner toute la tendresse qui était en moi et que je ne parvenais pas  à faire partager avec un cœur aussi malheureux que le mien.
    Laissant derrière nous la rue des Augustins et ses dancings dont l’Esquire où les jeunes ...

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  • Accueil

    Quelques lignes de " Meurtres in Blue "

    - Jean….
    On m’appelait ….
    La voix était très claire mais teintée de tristesse. Rapidement, je jetai un coup d’œil vers la porte mais il n’y avait personne…. Un frisson révulsa ma peau. 
    - Jean….
    D’un bond je m’étais levé et c’est alors que je vis le voile de ma fenêtre se gonfler et s’affaisser au gré du vent. Je devais me rendre à l’évidence, elle était ouverte or je savais que j’avais fermé les châssis, je ne devenais pas fou …. Je me voyais tourner l’espagnolette en prenant bien soin de ne pas laisser la fenêtre entrouverte.
    - Jean….
    Là … Sur le rideau, un visage prit naissance et se matérialisa en trois dimensions dans le tissus… Le lèvres étaient très bien dessinées … Elles remuaient ….En prononçant très distinctement :
    - Jean ….
    Il n’y avait aucun doute Carly était parvenue du fond de l’inconnu à ressurgir pour m’appeler.
    Que voulait-elle ?

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  • Accueil                   EDILIVRE, Editions APARIS
                                www.edilivre.com

                              " Meurtres in Blue " 
                               Enigme & Passion

    Durant la seconde moitié du XXème siècle, un solitaire ne connaissant que la peur et la maladie cherche l'oubli dans l'alcool.
    Toutes les nuits, il va de bar en bar en quête de celle qui acceptera de parcourir un bout de chemin avec lui.
    Dans une maison close,il rencontre une prostituée qui l'envoûte et l'entraine dans univers qu'il ne soupçonnait pas.
    L'amour, la passion, le meurtre et la hantise meublent  désormais ses nuits d'errance...


    Lisez 29 pages de ce roman en cliquant sur: www.edlivre.com


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